Planning For Retirement in Canada – fr

Planification de la retraite au Canada

Se lancer dans un voyage vers la retraite au Canada nécessite une réflexion approfondie et des stratégies financières proactives. Dans ce guide, nous explorerons divers éléments de la planification de la retraite au Canada, offrant des aperçus sur les programmes de pension, les options d’épargne et les plans d’aide des employeurs.

Pension de sécurité de la vieillesse (PSV)

La « Pension de sécurité de la vieillesse » est un programme d’admissibilité de base au Canada, créé pour garantir que les retraités disposent d’un montant de revenu de base pour vivre chaque mois. Il n’y a pas d’exigence de travail pour recevoir la PSV – il suffisait d’avoir été citoyen canadien vivant au Canada pendant 10 ans avant d’avoir 67 ans.

La PSV est principalement conçue comme un filet de sécurité pour les personnes ayant relativement peu d’autres options de revenu à la retraite. Si vous avez gagné plus de 81 000 $ au cours de la dernière année avant de prendre votre retraite (en dollars de 2022 – ce chiffre change chaque année), vous devrez rembourser une partie des paiements de la PSV et compter plutôt sur d’autres sources de revenu. La PSV est également considérée comme un « revenu imposable », donc tout montant gagné doit être déclaré sur vos impôts sur le revenu (et est imposé comme s’il avait été gagné en travaillant à un emploi).

À partir de juin 2023, le paiement maximum de la PSV est de 760,10 $ par mois (9 121,20 $ par an) pour une personne âgée de 75 ans ou plus.

Régime de pensions du Canada (RPC)

Le Régime de pensions du Canada (RPC) est un élément important du système de revenu de retraite du Canada, fournissant un soutien financier aux personnes admissibles pendant leurs années de retraite. Le Québec administre un régime de pension distinct (RPQ), qui remplace le RPC dans cette province. Administré par le gouvernement fédéral, le RPC vise à garantir que les Canadiens disposent d’une source de revenu stable et fiable lorsqu’ils prennent leur retraite.

Admissibilité

Pour être admissibles au RPC (ou au RPQ similaire au Québec), les individus doivent travailler et gagner un revenu au Canada pendant une partie de leur carrière. Tous les travailleurs canadiens sont tenus de cotiser au RPC à partir de leur salaire entre 18 et 70 ans, ce qui est indiqué comme un poste spécifique sur leurs talons de paie. Pour obtenir les prestations maximales du RPC, une personne doit cotiser pendant au moins ¾ de ces années (soit 39 ans), mais des prestations partielles peuvent être réclamées si vous avez cotisé pendant aussi peu que ¼ du temps total (soit 13 ans).

Prestations

Pension de retraite

Le RPC fournit une pension de retraite, qui est un paiement mensuel que les individus peuvent recevoir dès l’âge de 60 ans ou aussi tard que 70 ans. Le montant de la pension est basé sur les cotisations de l’individu au régime pendant ses années de travail, et sur le moment où vous commencez à percevoir la pension. Plus vous attendez pour commencer à percevoir, plus le montant de la pension sera élevé. Par exemple, en 2023, le montant mensuel moyen pour les nouveaux bénéficiaires (âgés de 65 ans) était de 760,07 $ et le montant annuel maximum était de 15 678 $. La pension de retraite différée jusqu’à 70 ans serait d’un montant mensuel moyen de 1 079 $ et d’un maximum de 22 263 $ par an.

Prestations d’invalidité

Le RPC offre également des prestations d’invalidité pour les personnes qui ne peuvent pas travailler en raison d’une invalidité grave et prolongée. Pour être admissibles, les demandeurs doivent avoir cotisé au RPC pendant une période minimale.

Pension de survivant

À la suite du décès d’un cotisant au RPC, son conjoint survivant ou son partenaire de fait, ainsi que ses enfants, peuvent être admissibles à une pension de survivant. Le montant est basé sur les cotisations du cotisant décédé et est versé au partenaire survivant.

Travailler tout en recevant une pension

Les individus peuvent continuer à travailler tout en recevant la pension de retraite du RPC, en cotisant des montants supplémentaires et en augmentant potentiellement leur montant de pension grâce aux prestations post-retraite.

Compte d’épargne libre d’impôt (CELI)

Le Compte d’épargne libre d’impôt (CELI) est un véhicule d’épargne flexible et populaire au Canada qui permet aux individus de faire croître leurs économies et investissements sans encourir d’impôt sur le revenu généré dans le compte. Introduit en 2009 par le gouvernement canadien, le CELI offre aux Canadiens un moyen fiscalement avantageux d’épargner pour divers objectifs financiers.

Avec un CELI, vous payez l’impôt sur le revenu lorsque vous le gagnez et le déposez dans votre CELI. Ensuite, lorsque vous prenez votre retraite, vous pouvez retirer de votre CELI, les gains (provenant d’investissements ou de revenus d’intérêts) étant exonérés d’impôt.

Admissibilité et cotisations

Tout résident canadien âgé de 18 ans ou plus est admissible à ouvrir et à cotiser à un CELI. Le plafond de cotisation s’accumule chaque année, indépendamment du revenu. La limite de cotisation annuelle est fixée par le gouvernement et est la même pour tous les individus admissibles, à 6 500 $ (en 2023). Une partie de l’espace de cotisation inutilisé est reportée aux années futures – donc si vous ne commencez pas immédiatement à constituer un CELI lorsque vous avez 18 ans, il y a de la place pour « rattraper » plus tard.

Si vous essayez de cotiser plus à un CELI que ce qui est autorisé dans l’« espace de cotisation », vous êtes facturé une lourde pénalité chaque mois jusqu’à ce que vous soyez de nouveau en dessous de la limite.

Une excellente stratégie pour accumuler de la richesse dans un compte CELI est de commencer à cotiser à un jeune âge et de mettre en place des contributions automatiques mensuelles, même si le montant est faible.

Types d’investissements

Les CELI offrent un large éventail d’options d’investissement, y compris des comptes d’épargne, des certificats de placement garanti (CPG), des actions, des obligations, des fonds communs de placement et des fonds négociés en bourse (FNB). Le choix des investissements dépend de la tolérance au risque et des objectifs financiers de l’individu.

Retraits

Les retraits d’un CELI ne réduisent pas de manière permanente l’espace de cotisation. Le montant retiré peut être recontribué dans les années futures, offrant une flexibilité dans la gestion des besoins financiers. Un exemple de cela est « emprunter » d’un CELI pour l’acompte afin d’acheter votre première maison, puis pouvoir « rembourser » cela plus tard.

Planification successorale

Les CELI permettent aux individus de désigner des bénéficiaires – qui, précisément, devraient hériter du CELI (et combien). En cas de décès du titulaire du compte, les actifs du CELI peuvent être transférés aux bénéficiaires désignés sans passer par la probate (le long processus judiciaire où les proches sont déterminés), facilitant ainsi une planification successorale efficace.

Régime enregistré d’épargne-retraite (REER)

Le Régime enregistré d’épargne-retraite (REER) est un compte d’épargne et d’investissement avantageux sur le plan fiscal au Canada, conçu pour aider les individus à épargner pour leur retraite. Le REER a été introduit par le gouvernement canadien pour encourager les citoyens à bâtir une sécurité financière pour leurs années de retraite.

REER vs CELI

Un REER présente de nombreuses similitudes avec un CELI, la principale différence résidant dans la manière dont les impôts sont gérés. Avec un CELI, vous payez l’impôt sur le revenu maintenant, et les retraits ultérieurs sont exonérés d’impôt. Avec un REER, les cotisations sont déduites de votre revenu imposable maintenant, mais vous payez des impôts sur les retraits ultérieurs.

Emprunter d’un REER

Dans l’exemple du CELI, nous avons dit qu’une personne peut « emprunter » du CELI pour acheter sa première maison. Mais il n’y a pas d’exigence stricte de remboursement – cela augmente simplement le montant que vous pouvez recontribuer au CELI plus tard.

Avec les REER, la même idée s’applique. Cependant, lorsque vous cotisez à un REER, vous bénéficiez d’une réduction d’impôt (vos cotisations sont déduites de votre revenu imposable), donc il y a plus de restrictions sur ce que vous pouvez faire exactement avec tout ce que vous retirez.

Quelques exemples incluent le Régime d’accession à la propriété (RAP), où vous pouvez emprunter de votre REER pour l’acompte de votre première maison, ou le Régime d’apprentissage tout au long de la vie (RAP), où vous pouvez emprunter contre votre REER pour payer des frais d’éducation si vous décidez de retourner à l’école. Mais ceux-ci diffèrent du CELI en ce sens que vous DEVEZ rembourser le montant que vous avez emprunté sur une période spécifiée, sinon vous subirez des pénalités fiscales.

Aide à la retraite par l’employeur

Au Canada, l’aide à la retraite par l’employeur prend généralement la forme de régimes de pension en milieu de travail et de programmes d’épargne parrainés par l’employeur. Ces offres sont conçues pour aider les employés à épargner pour leur retraite et impliquent souvent des contributions de l’employeur et de l’employé. Voici les aspects clés de l’aide à la retraite par l’employeur au Canada :

Régimes de pension en milieu de travail

Régimes de pension à prestations déterminées (PD)

Dans un régime de pension à prestations déterminées, les retraités reçoivent une pension prédéterminée basée sur des facteurs tels que les années de service et le salaire. Elle est comptée comme un revenu régulier d’un emploi et est imposable à la retraite. Les employeurs supportent le risque d’investissement et contribuent au régime pour s’assurer que les retraités reçoivent les prestations promises. Ces types de régimes deviennent de plus en plus rares.

Régimes de pension à cotisations déterminées (CD)

Dans un régime de pension à cotisations déterminées, les employeurs et les employés effectuent des cotisations à des comptes individuels. La prestation de pension finale dépend de la performance des fonds investis. Les employés assument le risque d’investissement, mais comme l’employeur contribue un certain montant « d’appariement », c’est généralement un meilleur investissement qu’un REER ou un CELI régulier, puisque la contribution de l’employeur est de l’« argent gratuit » pour l’employé. Les régimes CD agissent généralement plus comme un REER que comme un CELI – vous ne payez pas d’impôt sur les cotisations au fonds, mais vous êtes imposé lorsque vous retirez les fonds à la retraite.

Régimes enregistrés d’épargne-retraite de groupe (REER de groupe)

Les REER de groupe sont des régimes d’épargne parrainés par l’employeur qui fonctionnent de manière similaire aux REER individuels. Les employeurs mettent en place ces régimes pour leurs employés, et les employeurs et les employés peuvent tous deux effectuer des cotisations. Les cotisations sont déductibles d’impôt pour les employés, et les investissements croissent sur une base d’imposition différée.

Régimes de partage des bénéfices différés (RPD)

Les RPD permettent aux employeurs de partager les bénéfices avec les employés par le biais de cotisations à un régime d’épargne-retraite. Les cotisations ne sont pas déduites des salaires des employés, et elles s’accumulent sur une base d’imposition différée jusqu’au retrait.

Régimes de propriété d’actions des employés (ROAE)

Les ROAE impliquent que les employés acquièrent des actions de propriété dans l’entreprise. Bien qu’ils ne soient pas spécifiquement des régimes de retraite, les ROAE peuvent contribuer au bien-être financier à long terme des employés. À mesure que les employés acquièrent des actions, ils peuvent bénéficier du succès de l’entreprise.

Régimes de pension enregistrés en commun (RPEC)

Les RPEC sont des ajouts relativement récents au paysage de l’épargne-retraite au Canada. Ils sont conçus pour faciliter l’offre d’une option d’épargne-retraite aux employés par les petites et moyennes entreprises. Les RPEC regroupent les économies de plusieurs employeurs et de leurs employés.

Périodes d’acquisition

Certaines régimes de retraite peuvent avoir des périodes d’acquisition, pendant lesquelles les employés doivent rester avec l’entreprise pour avoir droit aux cotisations de l’employeur. Les périodes d’acquisition aident les employeurs à retenir les talents et à inciter à un emploi à long terme.

Conclusion

Outre le SRG et le RPC/RRQ, le mélange des sources de revenus de retraite peut, et varie, considérablement d’une personne à l’autre. Chaque Canadien doit connaître les avantages et les inconvénients des comptes CELI et REER, et équilibrer cela avec les programmes d’aide à la retraite par l’employeur qui sont disponibles à leur lieu de travail.

Quiz rapide